Soucieux de diminuer l'impact sur l'environnement et la biodiversité, les élus de la Ville de Rodez ont mis en place, depuis 2008, un entretien des espaces verts le plus écologique possible.

Gérer différemment les espaces verts

Pour l’entretien de ces espaces verts, la Ville de Rodez a développé la gestion différenciée, qui consiste à pratiquer des interventions différentes en fonction de la fréquentation de l’espace vert et de sa destination.

À titre d’exemple, un carrefour giratoire d’entrée de ville pourra être tondu de nombreuses fois par an alors que la prairie de la zone verte de Layoule sera fauchée une seule fois par an pour collecter le foin.

Service Espaces verts

Désherber en respectant l’environnement

Pour ne plus utiliser de désherbants chimiques, les agents du service Espaces verts emploient des méthodes naturelles sur ses espaces verts :

  • paillage au pied des arbres et arbustes (bois raméal fragmenté (BRF), écorce de pin, film tissé, des cosses de Sarrazin, du paillis d’ardoise, de la brique concassée, de la pouzzolane, du gravier rosé…)
  • plantation de plantes couvre sol, de plantes vivaces et de mélange fleuris au pied des arbres
  • utilisation d’appareils manuels, thermiques ou mécaniques.

Il est à noter que la Ville de Rodez sauvegarde diverses espèces d’herbes et de plantes sauvages qui poussent en centre ville sur les murs, escaliers ou passages.

Protéger les végétaux sans pesticides

Pour lutter contre les maladies ou les parasites sur les végétaux, la Ville n’utilise plus aucun fongicide ou insecticide chimiques en centre ville.

Pour protéger naturellement les arbres, la Ville a mis en place la Protection Biologique Intégrée consistant à :

  • lâcher des insectes vivants (larves de coccinelles, larves de chrysopes, acariens) qui vont naturellement éliminer les parasites en s’en nourrissant
  • installer des pièges à phéromones pour attirer les papillons, éviter leur reproduction et limiter les attaques de chenilles mineuses du marronnier ou processionnaire du pin.

Des nématodes sont pulvérisés dans les platanes du tour de ville pour diminuer les populations du tigre du platane.
Cette année, 10 000 larves de coccinelles et 20 000 larves de chrysopes ont été "lâchées" dans un peu plus de 500 arbres ruthénois.

Pour lutter contre la pyrale du buis (lépidoptère dont la chenille consomme les feuilles de buis), la Ville utilise du Bacillus thuringiensis, produit de bio contrôle utilisé en pulvérisation pour éviter la défoliation totale de l’arbuste ; ainsi qu’une méthode de confusion sexuelle, perturbant la reproduction du papillon.

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Fleurir durablement

Pour fleurir les espaces verts ruthénois, l’utilisation de plantes couvres-sol, de plantes vivaces et de plantes moins gourmandes en eau s’est généralisée sur l’ensemble des espaces verts récemment créés ou plus anciens.

La Ville privilégie ainsi :

  • l’emploi de bulbes restant en terre plusieurs années
  • la plantation de rosiers rustiques florifères peu consommateurs d’eau
  • l’utilisation de plantes vivaces dans les massifs fleuris
  • l’utilisation de pots en fibres de bois biodégradables pour la production de fleurs
  • l’intégration de produits naturels utilisés en agriculture biologique comme fertilisants.
massif-gendarmerie

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Economiser l'eau et réduire les déchets

Pour arroser les espaces verts, la Ville emploie des programmateurs d’arrosage gérés par ordinateur permettant ainsi d’optimiser la quantité d’eau apportée, d’arroser systématiquement la nuit, de couper l’arrosage dès la première pluie.

La Ville réduit la quantité de déchets verts produits en :

  • laissant sur ses espaces verts les résidus de tonte broyés,
  • recylant le bois issu de l’élagage en BRF (Bois Raméal Fragmenté) et en faisant recycler par un professionnel l’ensemble des déchets verts
  • compostant les déchets organiques de la Cuisine centrale.